Dans les rues pas-tres-fréquentables [pv Noire]

Invité

Je marche d'un pas calme , la capuche sur la tête , découvrant chaque ruelles avec curiosité . Je profite de chaque pas pour savoir ou je vais , ou je suis . Je sens les pavés déformés doucement mes chaussures en toiles . J'inspire profondément , c'est ruelles ont l'air bien paisibles , je sens comme une odeur de pain chaud et entends des gens rires au loin . Je sais que je suis seule et que la ruelle est sombre , je l'ai senti des mon arrivée . Je me sent bien ici , cet endroit est mieux que tout ceux dans lesquels je me suis rendue auparavant .
Soudainement , j'entends des pas d'homme approchés a grande vitesse , je cours m'assoir en boule près d'un mur , ils approchent , l'un d'eux s'adresse a moi , il me crie dessus , me dit que je ne devrais pas être la , qu'ils risquent de me voir ! Mais de qui parle t-il ? Pas le temps de réfléchir . Les hommes mes saisissent par le bras et me jette dans une ruelle a deux croisement de celle dans laquelle je me trouvait . Apparemment cette ruelle n'était pas aussi paisible que je le pensais ...
Je suis la , assise sur le sol de cette ruelle que je ne connait pas . J'inspire mais ne sent rien , j'écoute mais il n'y a aucun bruit ici . Je suis totalement perdue , la seule chose que je sais c'est qu'il a des pavés , de tout petit pavés carré et qui font mal quand on en touche les sommets. j'essaye de me repérée , je cherche un son , une odeur , tout les indices sont bon a prendre .
Je...je crois que j'entends quelques chose , oui , le son est très net a présent ! Ce sont des pas de femme , il n'ont rien d'agressifs mais je préfère ne courir aucun risque et vais m'assoir contre un mur comme la dernière fois .
Plus les pas approchent , plus je suis capable de déterminer le genre de personne a qui j'ai affaire .

Il faisait nuit. Je marchais sans but dans les rues. Ce monde est tellement triste comparé au mien. Et mon Pays des Merveilles est tellement différent de celui de cette Alice, dans le livre. Est-ce qu'il est lié à celui qui s'y rend ? Peut-être que ce monde me représente ? Peut-être que, si ce monde parait un peu « pourris », c'est parce que je le suis aussi ? Mais alors, pourquoi je m'y sens si bien ? Pourquoi il me plait tant que je ne me coiffe pas et que je ne lave que très peu mes vêtements dans ce monde ? Ça n'a aucun sens...
J'ai continué de marcher. Mais j'avais un but désormais. Rentrer chez moi. Je n'habite pas dans une belle maison, malgré que j'en aie les moyens. Ma maison est comme... non ma maison est un taudis. Mais les seuls moments que j'y passe dans ma vie ne sont pas important. Dormir, manger. Pourquoi devrais-je avoir une belle maison bien décorée et propre pour faire ses activités ? Même lire, je préfère emporter mes livres dans mon Pays des Merveilles et les lire adosser à un arbre.
Je continuai mon chemin à travers les rues sales et dangereuses. Mais je n'avais pas à m'en faire. J'ai vaincu des adversaires bien plus puissants dans le Pays des Merveilles. Mais mon assurance disparut totalement quand je vis que quelque chose avait bougé. Peut-être que des monstres du Pays des Merveilles m'attaque ici, comme je n'ai pas mon glaive Vorpalin, ils ont l'avantage ! Et je n'ai pas cette sensation de bien-être que j'ai là-bas. Aller Noire ! Reprends-toi ! Le Pays des Merveilles n'a JAMAIS interféré avec la réalité. Rien n'en est jamais sorti pour me nuire. C'était surement un chat. Mais quoi que ce soit, j'aurai déjà vu plus bizarre. Que ce soit un ours polaire, une girafe ou un renard ne m'étonnerai même pas. Je me suis approchée, j'ai accéléré mes pas. Je marchais beaucoup plus « violemment ». Le talon de mes bottes retentissait sur le sol. Pas question que je me laisse faire. Quoi que ce soit, il doit me craindre, désormais. Je ne VEUX pas le laisser me faire peur..
Je n'aurais peut-être pas dû, en fait... Je n'ai pas trouvé d'agresseur dangereux ni rien. Tout ce que j'ai trouvé, c'était une petite fille recroqueviller sur elle-même, contre un mur. Réflexe maternelle (je pourrais en avoir a 19 ans, vous croyez ?) je me suis agenouillée prêt de la petite fille avec un regard inquiet.

-Est-ce que ça va ? Tu es perdue ?

Invité

-Est-ce que ça va ? Tu es perdue ?
Je l'avais entendue s'approcher mais était loin d'imaginer qu'elle était aussi proche.
Je relève subitement la tête et entends par sa respiration qu'elle a un mouvement de recule .
-Je ne suis pas perdue ! dis-je d'un ton peut être légèrement trop méchant.
Elle pose sa main sur mon épaule , je me lève et me mets a courir . Je ne veux pas qu'elle vois mes oreilles! Je cours , je cous mais je ne fais pas du tout attention a l'endroit ou je vais .
BAM ! J'aurais du me douter qu'au premier croisement je foncerait dans une des façades qui longent toutes les ruelles de cette satanée ville . Il me faut de l'aide , je n'arriverait pas a vivre de cette façon encore longtemps . Je m'endort la plupart du temps a l'endroit même ou je commence a ressentir de la fatigue et je ne mange que le pain que la boulangère me tends quand le jour se lève . Je ne sais pas comment elle fais , elle me retrouve a chaque fois .
Je pourrais utiliser mon coter renarde pour trouver a manger et dormir sur quelque chose de plus confortable que les pavés des rues de la ville mais je préfère oublier se coter de ma vie pour l'instant .
Je donnerais tout pour avoir une enfance normale semblable a la vie que je menait a New-York . Bien réfléchis cette fille pourrais m'aider . Je ne sais rien d'elle mais je crois être assez forte que pour m'en débarrasser si un problème se présente .
Je me redirige vers la jeune fille qui , apparemment , n'a pas bouger d'un pouce .
-Désolée ... vous m'avez fait peur

-Je ne suis pas perdue ! Me dit-elle assez méchamment.

Ses grands yeux mauves avait quelque chose... d'hypnotisant (sûrement comme les miens quand j'emmène quelqu'un avec moi au Pays des Merveilles). Elle m'avait peut-être répondu sévèrement, mais... je ne pus pas m'empêcher de poser ma main sur son épaule. Elle avait peur, c'était tout. Elle se mit à courir aussitôt. Je suis restée agenouillée en la regardant partir. Elle courrait sans regarder où elle allait, elle me regardait moi pour savoir si je la suivais, sûrement. Avant qu'elle ne fonce dans le mur, j'ai fait un grand geste pour lui dire de se retourner mais... trop tard. J'ai eu un rictus que j'ai tenté de garder discret. Elle est revenue vers moi après cela.

-Désolée ... vous m'avez fait peur

J'ai ri.

-Oui. Il parait que je fais peur aux gens, parfois. On me dit souvent que c'est à cause de mes vêtements sales.

On me dit souvent que c'est parce que je suis complètement malade, souvent. Mais je ne suis pas folle, ça j'en suis sûre. Elle avait commencé à me regarder droit dans les yeux, sans vraiment le faire. Je ne savais pas comment expliquer le comment ni le pourquoi... mais, j'avais l'impression qu'elle me regardait en entier. Elle étais assez loin pour qu'elle puisse me voir totalement. J'étais sûre que dans sa tête, elle se disait quelque chose comme : « Elle se roule sur le sol ou quoi ? Et c'est quoi ses cheveux ? Elle dort par terre ? ».

-Tu as un chez toi ? Tu as besoin d'aide ?

Invité

-Tu as un chez toi ? Tu as besoin d'aide ?
-C'est ici cher moi ...
Non ce n'est pas ici chez moi , je survis ici mais vaut mieux jouer la dure quand on ne sais pas qui est la personne en face de nous . Je ne me souviens même pas avoir eu de vraie chez moi , j'ai eu des maisons certes mais étais-je vraiment cher moi la bas ? J'en doutes ..
On a qu'un seul chez soit , que ce soit une personnes , un endroit , une situation chaque personne a un chez soit , un seul .
Je sent que ma réponse l'interpelle .
-Je vis ici ces rues sont ma maison
Si seulement je lui avait dit la vérité , si je lui avait tout raconter elle m'aurait inviter chez elle et tout serait régler ... ce serait si facile , trop facile .
Si je lui avait tout dit elle aurait rit et m'aurait ramener d'où je viens . Il est hors de question que je retourne là-bas , je suis bien ici , seule .
Je me rappel de cet enfer mais c'est trop dur , je me mords je lèvres et baisse la tête . Ne pleurs pas , ne pleurs pas , ne pleurs pas . J'essuie la larme qui coulait lentement sur ma joue et la regarde déterminée ! ho et puis zut !
-Je m'appel Mayonaka .
Pourquoi je dis ca moi ?! Elle va me prendre pour une gamine du type "tu veux être mon amie " . Le monde ne fonctionne pas comme ca ! Il ne suffit pas de se présenter pour entre quelqu'un aux yeux des autres . Que je peux être bête parfois !

-C'est ici cher moi ...
Je me suis directement sentie tellement triste pour elle.
-Je vis ici ces rues sont ma maison
J'avais bien compris, on me traite peut-être de folle, mais je suis capable de comprendre quand quelqu'un dit quelque chose comme ça... Ce serait comme dire, quand tu es chez toi : "J'habite ici. Ma maison est ma maison."
S'il y à un endroit que je considère réellement comme mon chez moi cela doit être... le Pays des Merveilles. Même s'il est effrayant, je m'y sens bien.

-Je m'appel Mayonaka .
C'EST TROP MIGNONS ! Ca fait un peu genre "Je suis seule reste un peu avec moi !" J'ai souris et je lui ai dit.

"Moi c'est Noire. Tu as peut-être entendu parler de moi. Je suis assez... populaire, si je puis dire."
J'avais envie de lui montrer le Pays des Merveilles, car parfois il est beau et accueillant. Mais si nous arrivons quand il est effrayant ? Elle va avoir peur... Sans réfléchir, j'ai dit :
"Je connais un endroit où tous les maux sont réglés. Qu'il soit physique ou psychologique, c'est un endroit parfait. C'est le Pays des Merveilles. Un jour si tu veux, je t'y emmènerais."
J'ai l'air du genre de personne qui kidnappe des enfants. Des propos limite effrayant, des trucs du genre.
Bah ! Maintenant que c'est dit, c'est dit !

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